Très heureux du dénouement, bien sûr, étant de Cannes!
Un grand Bravo et merci au VBCK et à tous vos bénévoles pour la gentillesse de votre accueil, l'efficacité de votre organisation ainsi que pour la sportivité de vos supporters qui ont su soutenir positivement votre équipe tout en respectant la nôtre.
Bonne continuation à toutes et tous et Vive le Volley!

Alain PAULY
RC Cannes

Bonjour,

Je me suis permis de rédiger le petit compte-rendu suivant de ces Phases Finales, histoire d'en garder une trace lorsque le temps aura passé et fait son oeuvre et effacé une partie de nos souvenirs.
Il s'agit de mon ressenti personnel (donc subjectif) et n'engage donc que moi, en espérant toutefois refléter le sentiment général.

Sportivement,

Alain PAULY
Parent de joueuse du RC Cannes


Résumé Phases Finales Cadettes Kingersheim 2013

ORGANISATION GENERALE : Très bien, aucun accroc, bénévoles sympathiques et dévoués, restauration toute proche des gymnases et de qualité plus que correcte en regard du prix facturé.

QUALITE DE LA COMPETITION : Correct (Niveau N3 environ), mais pas « extraordinaire » non plus.
La plupart des équipes pratiquaient un jeu assez simple (au Centre, beaucoup d’attaques en demie, mais peu en Fixe ou en Basket, pas de croix, ni de « pipe », quelques attaques aux 3m). C’est Rennes qui était l’équipe la plus créative à ce niveau, avec une bonne relation entre la (bonne) passeuse et la Centrale.
Deux équipes au fonds de jeu particulièrement solide : Kingersheim et Béziers, difficiles à prendre en défaut en défense et remontant nombre de ballons !
Les 4 derniers matches (les 2 demi-finales et les 2 finales) se sont joués au tie-break, preuve de l’équilibre des forces en présence et de l’envie de gagner de toutes les équipes.

QUALITE DE L’ARBITRAGE : A part pour la Finale, où les Arbitres ont été « bons » (aucune contestation de toute la partie), cela a été le point faible de cette compétition pendant les 2 premiers jours. Etant toujours respectueux des arbitres et de leurs décisions, cela m’ennuie de l’écrire, mais je pense retranscrire le sentiment général de toutes les équipes. Des fautes évidentes « souvent » pas vues, trop de laxisme au début de la compétition (sur les portés, les doubles-touches dans les mains), des tentatives maladroites de faire de la compensation, un certain manque de cohérence dans les décisions, ont eu le don d’énerver certains coaches et équipes.

RECOMPENSES INDIVIDUELLES : « 7 d’or » choisi par les organisateurs :
Passeuse : Valentine LEGARGEAN (Rennes)
Libéro : Mathilde SCHOENAUER (Kingersheim)
Centrales : Lucille GICQUEL (Rennes), Virginie PAULY (Cannes)
Réceptionneuses Attaquantes : Liza ARBOS (Béziers), Léa GASTAUT (Cannes)
Arrière : Léa SOLDNER (Kingersheim)

AVIS (PERSONNEL) SUR LES EQUIPES :

8ème ASNIERES : Equipe la + jeune de la Compétition, composée majoritairement de Minimes 2 et de Cadettes 1, qui venait de bien figurer aux Volleyades. L’équipe dispose d’un potentiel intéressant, à concrétiser dans les 2 ans qui viennent, pour autant que l’ossature reste soudée. Une joueuse est sortie du lot : Fanta Fofana (1996, n°7) redoutable en attaque. Le Coach, Stéphane Deprez, est visiblement un passionné animé d’une grosse rage de vaincre qui tient bien son équipe, même si, à mon goût, il s’emporte parfois trop envers son équipe ou le corps arbitral.

7ème MULHOUSE: Pour moi, les grandes « perdantes » de ces phases finales. Evoluant (presque) à domicile, elles avaient réalisé un beau parcours de qualifications (défaites serrées conter Kingersheim et Cannes), tout le monde les voyait dans le dernier carré. Comble de l’ironie, avant la finale, elles sont les seules à avoir battu Kingersheim, pour ne sortir « que » 3ème de leur poule. Elles disposent d’une joueuse remarquable, Lara Davidovic. Je ne pourrai en dire plus, ne les ayant pratiquement pas vu jouer.

6ème AUBAGNE: Présentées comme les qualifiées « surprise », personne ne les voyait finir à cette place (même pas elles-mêmes, ni leurs parents, je pense). Une équipe soudée, sans grosse joueuse, mais solidaire et sympathique, qui montre qu’un bon collectif permet de bien « voyager ».

5ème Lyon (Villette – Paul Bert): On les attendait dans le dernier carré, mais elles ont raté leur phase de poules (3 défaites, dernières). Je pense qu’elles se sont fait surprendre par Asnières lors de leur premier match. Elles se sont reprises ensuite lors de la phase de classement, en battant Mulhouse puis Aubagne. Avec une joueuse au bon potentiel (Aline Chamereau, EdF Cadettes, capable de faire la différence) dans leurs rangs, il y avait peut-être moyen de faire un peu mieux… ? A mon sens (avis partagé par d’autres observateurs), dommage pour elles que leur Coach « surjoue » (provoc, agacement, inutilement désagréable) et ne soit pas plus « exemplaire ».

4ème Beziers : Arrivées discrètement et sans tapage, elles ont été une des révélations du Tournoi. Lors du 1er match, elles ont été réellement tout proches de surprendre Cannes (qui est passé à deux doigts de la correctionnelle), si elles n’avaient pas eu un peu « peur de gagner » à la fin du second set. Elles ont longtemps accroché Kingersheim en demie (perdue 2 sets à 1) et Rennes dans la petite finale (également perdue 2-1). Elles peuvent s’appuyer sur plusieurs bonnes joueuses (Louise Marquie et Céline Arthur, la passeuse et la libéro) et une réellement prometteuse (Liza Arbos, déjà au CFC de Béziers et jouant régulièrement en N2) capable de finir nombre de points. Malheureusement, elle semblait diminuée physiquement (blessée ?) à la fin du Tournoi et semblait avoir quelques « sautes de concentration ». On sent que le Coach Romuald Bainvel « aime » ses filles (encore jeunes, beaucoup nées en 1997) et qu’il se donne à 100% pour elles. Il a dû bien dormir au retour ! Des supporters nombreux, sympathiques et BRUYANTS.

3ème Rennes : Une équipe solide, créative en attaque, qui s’appuie sur (indiscutablement) la meilleure Centrale du Tournoi et une des toutes meilleures de la génération 1996-97 : Lucille Gicquel (EdF Cadettes, 1997, 1.88m), qui aurait peut-être pu être servie encore plus souvent en attaque. Elles ont eu le sentiment (à tort ou à raison, à chacun de juger), de s’être fait « voler » de plusieurs points par l’arbitrage en demie finale contre Cannes. Avec Béziers, elles se sont livrées un superbe duel en Finales pour les places 3 et 4 ! Des supporters nombreux, sympathiques (et encore plus BRUYANTS que Béziers!), qui ont obtenu le Prix du Fair-play décerné par les Organisateurs.

2ème KINGERSHEIM: Arrivées comme les grandes favorites (que des victoires 2-0 sur des scores « larges » lors des Tours de qualification), évoluant à domicile, elles ont parfaitement tenu leur rang (presque) jusqu’au bout de la finale. Une équipe solide, homogène, combattante, dotée d’une Ligne de défense (Mathilde Schoenauer, la libéro, Elisa Watzky et surtout Léa Soldner) VRAIMENT difficile à surprendre et pas loin d’écœurer l’attaque adverse par la qualité de leurs réceptions et de leur défense, qui remonte (presque) tous les ballons. Malheureusement pour elles (et heureusement pour les Cannoises), en finale, Elsa Descamps (EdF Cadettes, 1.86m) n’a pas eu au Centre tout le rendement que l’on pouvait attendre d’elle. Des supporters sympas et positifs.

1ère CANNES: Favorites de « second rang » derrière Kingersheim à l’issue de qualifications où elles ont gagné tous leurs matches (en laissant néanmoins deux sets en route contre Béziers et Mulhouse), elles avaient perdu quatre joueuses importantes lors de la saison (3 blessures, une défection) et sont arrivées avec un effectif « compétitif » des plus réduits. Obligées d’évoluer sans passeuse de métier, Romane Ruiz et Anaïs Bergia (la Capitaine), habituellement Réceptionneuses/Attaquantes, ont dû se partager la passe dans un système de 4/2 pénétrant physiquement exigeant. Elles ont su sacrifier une partie (mais pas tout !) de leur potentiel offensif pour se mettre au service du rendement de l’équipe. Les Cannoises ont été sévèrement bousculées et ébranlées par Béziers dès le premier match, que l’on savait « piège ».
Au fil des matches, elles ont su remonter progressivement la pente, et améliorer leur cohésion, chacune apportant à tour de rôle sa pierre à l’édifice : Ludivine Casali, sauveuse contre Béziers et à la main encore très « chaude » contre Villette, Léa Gastaut excellente contre Asnières et encore dans les moments clés d’autres matches, Virginie Pauly particulièrement efficace en demi-finale et enfin Amélie Lautric dans le money-time des 2 derniers sets de la finale, où elle a su imposer son physique et sa puissance pour arracher la victoire.
Les Cannoises ont réussi à imposer leurs qualités individuelles dans un collectif objectivement moins bien huilé que Béziers ou Kingersheim. En finale, pendant 2h20 d’un match aussi acharné qu’indécis, elles ont montré de belles qualités mentales (concentration, implication, abnégation, abstraction de l’environnement), techniques et physiques pour venir à bout de la ténacité des locales, supportées par un public nombreux et sonore : 500 personnes, dont probablement 90%, qui sans être hostile à Cannes, était tout acquis à la cause alsacienne.
Leur triumvirat de coaches Simon Cayron, en premier lieu, assisté de Patrick Ruiz et Mathieu Buravant, sont pour beaucoup dans leur réussite et dans leur joie finale.

Bonjour à tous,

De la part du PLVPB et de ses supporters, veuillez recevoir nos remerciements pour l'organisation de cette phase finale cadette 2013.

Nous sommes rentrés plein d'images dans la tete. Que ce soit des images de la competition ou de la cohesion de l'ensemble des equipes au repas, cette evenement sera un excellent souvenir pour l'ensemble de nos joueuses et les motivera, à n'en pas douter, à progresser pour pouvoir rejoindre du nouveau une phase finale.

Simon
Coach PLVPB