Un journaliste américain de 26 ans a fait l’expérience de ne pas se connecter à Internet et de résilier son abonnement pendant un an. Paul Miller souhaitait se découvrir sans les réseaux sociaux et utiliser le temps qu’il perdait devant l’ordinateur. "J'ai quitté mon travail, pour habiter chez mes parents, lire des livres, écrire des livres et profiter de mon temps libre. Mon but était de découvrir comment Internet m'avait fait au fil des ans.", a-t-il déclaré, confiant.
Il a alors quitté alors New-York et a rejoint sa famille dans le Colorado. Il a ainsi retrouvé le plaisir des relations saines, sans parasites. "Ma sœur, qui a dû avec la frustration tenter de me parler alors que j'étais à moitié en train de l'écouter et à moitié en train d'être sur l'ordinateur, aime la façon dont nous discutons désormais a-t-il expliqué.
Des résultats stupéfiants
Au début, enthousiaste, le jeune homme est sorti tout le temps, il faisait davantage de de sport et nouait des relations uniquement de "chaire et d’os". Il a perdu ainsi pas moins de sept kilos et s’est fait de nombreux amis. Il est dès lors plutôt satisfait de l’expérience. Pourtant, le jeune journaliste a rapidement déchanté rapidement. Il a commencé par s’isoler, ne frappant plus à la porte du voisin ou n’appelant plus ses amis pour sortir. Il a alors reporté son addiction sur la télévision et les jeux vidéo.
Il s'est ainsi isolé progressivement jusqu’à même inquiéter ses proches en manque de nouvelle. "À certains moments, mes parents se demandaient si j'étais encore en vie et ont envoyé ma sœur à mon appartement pour voir comment j'allais.», a-t-il raconté sur le site américain The Verge.
Il en est finalement arrivé à la conclusion que "sur Internet, il est facile de dire que je suis en vie et en bonne santé, facile de travailler avec ses collègues, facile d'être une partie prenante de la société".
Son expérience lui a également permis de faire cette remarque qui nous fera méditer quant à nos addictions aux nouvelles technologies : "Il y a beaucoup de 'réalité' dans le monde virtuel, et beaucoup de 'virtualité' dans nos réalités".
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